ÉDITO
Par Thierry SEBIRE – Secrétaire à la Communication
Ce numéro 478 du TUSC est un peu particulier, parce qu’il est concomitant au 51ème Congrès de la CGT ; en effet, au moment où j’écris ces lignes, le Congrès bat son plein.
Il y a quelques instants, un Camarade du Comité National des Privés d’Emploi s’exprimait sur le travail gratuit en rappelant aux congressistes qu’aujourd’hui, les Américains augmentent significativement le niveau du salaire minimum au même moment où, en France, le Medef et le gouvernement mais aussi certains élus territoriaux et même des associations prônent le travail gratuit. Bien sûr, il ne s’affiche pas forcément clairement comme tel et pourtant, il s’installe un peu partout, à travers les stages en entreprises, les formations pôle emploi, les stages de réinsertion professionnelle ou plus subrepticement par le biais du service civique, par exemple, rémunéré par nos cotisations sociales.
La loi El Khomri dite « loi travail » s’inscrit en plein dans ce processus de paupérisation du travail et des travailleurs.
Face à cette catastrophe, il n’y a qu’une seule issue, l’abandon de ce projet. Depuis plusieurs semaines, plusieurs mois maintenant, c’est ce à quoi nous nous attachons, à travers diverses actions et mobilisations. Soyons-en certains, il n’y aura pas de recul définitif sans un rapport de force conséquent. Ne nous y trompons pas, quels qu’aient été l’amplitude ou le succès apparent de ces mouvements, nous pouvons au moins constater qu’aujourd’hui, grâce à eux, la lutte continue !
Elle continue et elle s’organise pour le 28 avril mais aussi le 1er mai qui cette année, au-delà de fêter les travailleurs du monde entier, s’inscrira lui aussi dans le processus de lutte contre le projet de loi scélérat. Il n’en sera pas la conclusion puisque nous avons, en Assemblée Générale des syndicats du Département, d’ores et déjà acté de nouvelles mobilisations le 3 mai, jour de présentation en première lecture, du fameux projet.
J’écris un plus en avant dans cet édito que nous devons construire un rapport de force conséquent, probablement, ceci évoquera à certains d’entre vous le mouvement « nuit debout » et s’interrogeront sur sa place dans le processus de lutte. Notre Secrétaire Général, Philippe Martinez, s’est exprimé à ce sujet dans le numéro d’avril de la NVO:
« Ce mouvement citoyen contribue à une prise de conscience large mais il a besoin de se structurer » et de conclure à ce sujet : – « Notre rôle est de montrer que les intérêts individuels peuvent devenir collectifs »
A méditer.
Enfin, pour terminer cet édito, parce que et vous le savez, pour la CGT, le Congrès est un moment essentiel, un lieu d’échange, de partage, de critique, de construction et de préparation de l’avenir, 2016 est l’année du Congrès Confédéral, 2017 sera l’année du Congrès Départemental, puisque, nous vous l’indiquions dans notre dernier numéro, la C.E de l’UD a validé la date du prochain congrès de l’UD : les 2 et 3 février 2017.
Nous vous tiendrons régulièrement informés du processus de préparation de cet évènement et de l’avancement des travaux préparatoires.
Bonne lecture et n’oubliez jamais, la victoire, c’est tous ensemble !
SOMMAIRE
ÉDITO / P 01
Par Thierry SEBIRE – Secrétaire à la Communication
INFOS LUTTES / P 02
Le 1er Mai
Hamelin SAS Condamnée
ACTU / P 04
La loi travail ne passera pas !
VIE SYNDICALE / P 05
La Parole aux Syndicats : Laboratoire Axiome
En direct du 51ème Congrès : Actifs -Retraités, se donner la main.
41ème Congrès Départemental
PORTRAIT / P 13
Christophe SALLOT
FORM. SYND. / P 14
PAGE CULTURELLE / P 15
AGENDA P 16